Le Plan d’intervention phytosanitaire pour lutter contre l’amarante tuberculée (AT) reprend jusqu’en décembre 2024.
D’un point de vue méthodologique, chaque conseiller agricole doit s’inscrire sur le formulaire en ligne dès lors qu’il a une suspicion d’AT dans le ou les champs d’un producteur. Ensuite, il doit fournir à la Coordination services-conseils (CSC) le consentement du producteur agricole à s’inscrire au plan de lutte (document vierge transmis par la CSC).
Des échantillons de plantes retrouvées dans les champs doivent être envoyés au Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) pour identification et analyse de résistance aux herbicides (phase 1).
Si le résultat est positif, le cas de l’entreprise passe en phase 2 : le conseiller doit dépister tous les champs de l’entreprise et élaborer avec le producteur, une stratégie d’éradication de la mauvaise herbe. La stratégie doit être validée par un conseiller mentor et un conseiller du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation de la région.
Les aides financières disponibles par phase, ainsi que la répartition des montants entre le dépistage et le suivi agronomique menés par le conseiller et les stratégies d’éradication menées par le producteur sont disponibles sur www.amarantetuberculee.ca.
Ce projet est financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation dans le cadre du volet 2 du programme Prime-Vert.