De 2021 à 2024, nous avons participé à deux vastes projets déterminants pour la culture de la luzerne, pilotés par Maxime Leduc, Ph. D., agr. (Mon Système Fourrager). Ces projets ont été menés en collaboration avec l’Association canadienne des plantes fourragères et de plusieurs chercheurs de différents horizons (Université McGill, INRS, Université du Wisconsin et Effigis).
Mise au point d’un outil permettant d’améliorer le rendement et la valeur nutritive du fourrage des champs de luzerne à l’aide de l’intelligence artificielle
Le premier projet a permis de mettre au point un outil permettant d’améliorer le rendement et la valeur nutritive du fourrage des champs de luzerne à l’aide de l’intelligence artificielle. Plus spécifiquement, en :
- Identifiant les variables agronomiques, climatiques et les caractéristiques liées au sol affectant les rendements et la valeur nutritive de la luzerne;
- Prédisant avec une bonne fiabilité le rendement potentiel et la valeur nutritive de la luzerne à partir d’analyses de sol et des conditions spécifiques d’un champ.
Environ 80 entreprises du Québec et des provinces maritimes se sont impliquées et plus de 20 conseillers ont contribué à ce projet.
Développement d’un outil d’aide à la décision concernant la survie hivernale des luzernières et leur persistance
Le second projet a visé le développement d’un outil d’aide à la décision concernant la survie hivernale des luzernières et leur persistance. Plusieurs étapes ont permis d’y parvenir :
- L’implication de 245 entreprises agricoles, réparties dans les provinces suivantes : Québec, Ontario et Manitoba;
- L’implication d’une trentaine de conseillers pour faire le lien avec ces entreprises et y recueillir une série d’informations selon des protocoles développés spécifiquement pour ce projet;
- L’identification des zones et les facteurs liés à une faible survie;
- Le développement d’un algorithme permettant de prédire les impacts sur la survie et la persistance de pratiques ciblées en fonction des variables spécifiques à un champ.
Pour réaliser ces ambitieux projets, l’Association canadienne des plantes fourragères a obtenu un financement de près de 2 millions de dollars dans le cadre du Programme canadien des priorités stratégiques de l’agriculture d’Agriculture et Agroalimentaire Canada.