Des projets innovants pour valoriser les luzernières

Crédit : AAC | L’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, M. Louis Dionne, Coordination services-conseils, M. Maxime Leduc, Ph. D., agr., M. Saifuzzaman, Université McGill, M. Cedric Macleod, Association Canadienne pour les plantes fourragères, M. Viacheslav I. Adamchuk, Ph. D., P. Eng, Université McGill, Mme Krystal Coddington, agr., Club agroenvironmental de l’Estrie et M. Marie-Antoine Roy, Bergeries Malvibois et Newport, lors de la conférence de presse du 19 juillet 2021 annonçant des investissements significatifs visant à soutenir les secteurs fourrager et herbager du Canada pour améliorer le rendement et la valeur nutritive du fourrage, à Sawyerville.

La Coordination services-conseils, en collaboration avec l’Association canadienne des plantes fourragères et de plusieurs chercheurs de différents horizons (Université McGill, INRS, Université du Wisconsin et Effigis), a débuté deux vastes projets déterminants pour la culture de la luzerne.

Le premier projet vise à mettre au point un outil permettant d’améliorer le rendement et la valeur nutritive du fourrage des champs de luzerne à l’aide de l’intelligence artificielle. Plus spécifiquement, ce projet permettra d’identifier les variables agronomiques, climatiques et les caractéristiques liées au sol affectant les rendements et la valeur nutritive de la luzerne. Éventuellement, cet outil pourra aussi prédire avec une bonne fiabilité le rendement potentiel et la valeur nutritive de la luzerne à partir d’analyses de sol et des conditions spécifiques d’un champ. Environ 80 entreprises du Québec et des provinces maritimes sont impliquées et plus de 20 conseillers y contribueront.

Le second projet vise le développement d’un outil d’aide à la décision concernant la survie hivernale des luzernières et leur persistance. Ainsi, nous souhaitons doter les producteurs d’un outil leur permettant de prédire la survie hivernale de leur luzernière. Pour y parvenir, le projet identifiera les zones et les facteurs liés à une faible survie et développera un algorithme permettant de prédire les impacts sur la survie et la persistance de pratiques ciblées en fonction des variables spécifiques à un champ. Plus de 245 entreprises agricoles sont impliquées dans ce projet, réparties dans les provinces suivantes : Québec, Ontario et Manitoba. Une trentaine de conseillers ont accepté de faire le lien avec ces entreprises et d’y recueillir une série d’informations selon des protocoles développés spécifiquement pour ce projet.

Pour réaliser ces ambitieux projets, l’Association canadienne des plantes fourragères a obtenu un financement de près de 2 millions de dollars dans le cadre du Programme canadien des priorités stratégiques de l’agriculture d’Agriculture et Agroalimentaire Canada.

Partenaires et conseillers participants aux deux projets
Logos des partenaires et conseillers participants aux deux projets